Energie durable

La cogénération

Cet article tente de présenter les divers aspects des cogénérations : principe, fonctionnement technique, mise en oeuvre dans l'habitat, coût global et enfin efficacité environnementale.

De nombreux liens sont également fournis pour se tenir au courant de l'évolution de la législation en vigueur pour bénéficier du statut de cogénérateur.

Sommaire


En lieu et place de synthèse, cette fois, je vous propose un sommaire qui vous permettra de choisir les questions relatives à la cogénération qui vous intéressent. Etant donné que le traitement de chacune de ces problématiques est court, je pense que ce sera plus lisible.






Principe


Le but d’une cogénération est la production simultanée d’électricité et de chaleur. L’électricité produite sera soit consommée sur place, soit revendue sur le réseau national.
La chaleur quant à elle sera utilisée en chauffage et/ou pour le réchauffage de l'ECS (Eau Chaude Sanitaire). Une cogénération peut également être utilisée à grande échelle dans une centrale à haut rendement produisant électricité et chaleur (cf chauffage urbain de Paris Lien direct).

On trouve aussi des micro-cogénérations (puissance électrique inférieure à 50 kWe*) et des petites cogénérations (< 1 MWe) pour l'habitat individuel ou collectif. Cette cogénération à petite échelle permet de produire une base de chaleur et d'électricité qui sera complétée par une chaudière d'appoint pour la chaleur et complétée par le réseau EDF pour l'électricité. L'électricité produite par une installation certifiée cogénération fait l'objet d'une obligation de rachat [1] par EDF.

* kWe = On annote les mesures de puissance ou d'énergie un petit "e" pour préciser qu'il s'agit de la puissance ou de l'énergie électrique.


Fonctionnement technique


Dans un premier temps, on envoie du gaz, qui sera brûlé dans une installation qui produit de l'électricité (une turbine ou un moteur alimentant un alternateur, etc.). La production électrique dans la plupart des cas est vendue sur le réseau EDF après avoir était « formatée » par un transformateur (le tarif de rachat de l'électricité est plus intéressant que le tarif d'achat pour encourager la mise en place de telles installations [1]).
La chaleur dégagée par la combustion est récupérée pour chauffer un circuit d'eau qui servira ensuite à satisfaire des besoins en chauffage.

schéma de principe d'une cogénération
source de l'animation : fondation Nicolas Hulot (Lien direct)

Aussi, une cogénération rencontre une double contrainte de mise en oeuvre.
D’une part, il faut produire de façon régulière pour avoir de l’électricité exploitable, mais d’autre part, tout l’intérêt d’une telle installation se fait dans les périodes de froid pour valoriser au mieux la chaleur récupérée (la production d’eau chaude sanitaire “ECS” n’étant pas suffisante en rapport de la production électrique).


Efficacité des cogénérations


Quelques chiffres sur les rendements[2] :

Dans une installation thermoélectrique standard (où l'on produit simplement de l'électricité à partir d'un combustible) on obtient classiquement des rendements [3] de l’ordre de 30% à 40%.
Pour des installations thermiques performantes (où l'on produit seulement de la chaleur à partir d'un combustible), on obtient des rendements de l’ordre de 90% (rendement sur PCI).

Pour une cogénération, il s’agit de produire de l’électricité et de valoriser la chaleur. Dans une installation de type cogénération industrielle (grosse puissance mise à disposition pour un chauffage urbain par exemple), on obtient des rendements sur PCI, dans les conditions optimum, de l’ordre de 35% pour la production électrique, et des rendements thermiques de l’ordre de 50% soit un rendement global de 85%.
La cogénération permet donc de produire plus d'énergie avec une même quantité de combustible. On parle donc d'une économie “d'énergie primaire”. On consomme moins de combustible pour produire autant d'énergie.


Observation de l'efficacité en fonctionnement d'une micro-cogénération


On s'intéressera ici aux cas des micro-cogénérations et petites cogénérations car dans le cas des centrales les problèmes sont différents

Si l’on comprend bien qu’en hiver la production combinée (chaleur + électricité) de la cogénération sert de base, que l’on complétera avec des installations d’appoint lors des pics de froid, il se pose tout de même le problème des inter-saisons.

Comment cela se passe-t-il pour les périodes comprenant des températures variant autour de 19°C ? (Sachant que 19°C est le seuil de température en-dessous duquel on commence à chauffer un habitat).
De ce point de vue, la rentabilité des micro-cogénérations d’un pays à un autre est relative.

On se sert souvent des exemples autrichiens, suisses et allemands pour vanter ses mérites. Il est vrai que le prix de rachat de l’électricité est supérieur au prix français, ce qui permet d’avoir une meilleure rentabilité financière. Par contre cela n’est pas la seule raison de leurs succès.

Evolution du fonctionnement d'une cogénération en fonction des températures en inter-saison
source : IDDRI (Lien direct)

Puisque ces installations ont besoin d’un fonctionnement régulier, plus l’hiver est long, plus ces équipements fonctionneront un nombre d’heures important dans des conditions optimum, où la chaleur et l'électricité sont directement valorisés. Ceci correspond aux conditions météorologiques des pays à climat continental avec une période hivernale longue et froide.

Par contre dans la moitié sud de la France plus particulièrement, les périodes d'intersaisons sont plus nombreuses. C'est à ces moments de l'année où les températures oscillent souvent autour de 19°C (température sous laquelle commence le chauffage) que l'on a du mal à valoriser une cogénération.
Soit on met en route la micro-cogénération, en courant le risque de ne pas avoir besoin de toute la chaleur, soit on la laisse à l'arrêt et on diminue son nombre d'heures de fonctionnement dans l'année.


Rentabilité économique des micro-cogénérations


En termes économiques, en plus des coûts de fonctionnement de la cogénération à appliquer au rendement moyen, il faut rajouter les coûts liés au système d'appoint.

Etant compris qu'une cogénération tourne à un régime constant, c'est un équipement qui assure une fourniture en base ; c'est à dire qu'au-dessus ou en-dessous de son régime de fonctionnement moyen, il faut faire appel à des équipements d'appoint plus traditionnels. Le plus souvent cette source d'énergie d'appoint est une chaudière traditionnelle de petite taille. Il y a bien un double investissement. Il convient donc d'affecter l'amortissement supplémentaire qu'elle génère au rendement global de l'installation en fonction de sa durée de vie moyenne.

En somme, l'investissement est plus élevé, donc pour que cela soit intéressant sur la durée de vie totale, il faut que les économies réalisées soient d'autant plus importantes.

Donc, si économiquement, dans certains cas, on trouve une rentabilité aux projets de cogénération, on est bien loin d'une rentabilité issue de la simple comparaison des rendements d'une solution cogénération contre une solution chaudière et achat d'électricité.
A l'instar des technologies photovoltaïques et dans la plupart des cas, les projets de micro-cogénération deviennent rentables grâce aux subventions indirectes de l'Etat au travers du prix de rachat de l'électricité sur-valorisé.


Bilan environnemental des micro-cogénérations


En admettant qu'une rentabilité financière soit possible avec des subventions nationales, on peut se demander ce qu'il en est du bilan environnemental (qui doit logiquement justifier ces subventions).

Il est à savoir qu'une cogénération a besoin d'un combustible de base pour fonctionner. Aujourd'hui, il s'agit principalement de gaz naturel car c'est une énergie qui a une bonne couverture du territoire urbain.
Mais on peut très bien concevoir des cogénérations qui fonctionnent aux biogaz, aux biocarburants, au fioul ou au charbon liquéfié.

Dans le cas d'une cogénération utilisant le fioul, le charbon liquéfié ou le gaz, on peut parler d'économies d'énergie, si l'on obtient un rendement global réel intéressant, mais sûrement pas d'énergies renouvelables.

Cependant le cas du bilan CO2 d'une cogénération n'est pas simple !



Emission en CO2 d'une cogénération gaz naturel [3]


Prenons le cas du fonctionnement d'une cogénération en remplacement d'une solution chaudière gaz (80% de rendement) + achat d'électricité (produite par des centrales nucléaires et centrales hydrauliques en France).

Pour 10 kWh PCI en entrée et considérant des émissions en CO2 du kWh PCI gaz naturel de 206 g, on produira en moyenne 3 kWh électriques utiles (hors problèmes de stockage), et 4 kWh de chaleur soit un total de 7 kWh utiles pour 2 060 g de CO2 émis (10 kWh PCI gaz soit 206*10 = 2 060).
Il faut préciser qu'une production moyenne de cette envergure est valable pour des installations neuves.


Emission CO2 d'une solution : achat d'électricité chez EDF (donc de source nucléaire) et d'une chaudière gaz :[4]


Pour pouvoir faire une comparaison avec la situation précédente, on partira d'un besoin final de 3 kWh électriques et 4 kWh de chaleur.

Dans le cas de notre électricité d'origine nucléaire, considérons des émissions de CO2 à 6g / kWh produits. Donc environ 20 g de CO2 pour 3 kWh d'énergie finale.
A ceci s'ajoutent les émissions liées à la production de 4 kWh de chaleur par notre chaudière traditionnelle. Soit pour un rendement de production à 80% 1 030 g (206/0,8 *4 kWh) de CO2 émis.
Au total, nous avons des émissions qui se montent à environ 1 050 g de CO2 émis pour 9 kWh PCI de combustible primaire nucléaire et 5 kWh primaire de gaz (chaudière classique) soit un total de 14 kWh d'énergie primaire pour fournir les mêmes besoins que dans la situation précedente.

Donc, si l'on considère une production d'électricité nucléaire, la solution cogénération au gaz naturel entraîne un bilan CO2 mauvais.
Mais le débat n'est pas si simple, car lorsqu'on met en marche une cogénération ce ne sont pas les centrales nucléaires qui s'arrêtent (car elles fonctionnent en base) mais les quelques centrales thermoélectriques au charbon ou au gaz qui existent encore en France.

Donc, il faut refaire le calcul comparatif des émissions avec une centrale au charbon, au gaz, etc.
Pour simplifier, prenons la valeur des émissions moyennes de CO2 de l'Union Européenne, 400 g/kWh PCI produits en pied de centrale (sachant que la France est à peu près le seul pays à faire du nucléaire, c'est un chiffre qui se rapproche de la réalité).

Nous obtenons donc 1 200 g de CO2 pour la production de 3kWh électriques utiles et nos 1 030 g de CO2 pour la production de chaleur utile par notre chaudière traditionnelle. Soit un total de 2 230 g de CO2 pour la solution centrale thermoélectrique / chaudière individuelle.


Conclusion du bilan écologique


Savoir si une cogénération alimentée par des énergies fossiles est une source de réduction des émissions de CO2 est un débat complexe en France du fait de l'utilisation du nucléaire. Pour juger de l'économie d'énergie de telles installations, il faut faire des choix énergétiques (nucléaire ou gaz/charbon) qui sont à l'heure actuelle un débat de politique énergétique. De plus, comment mettre dans la balance le poids des déchets nucléaires qui polluent d'une autre façon que le CO2 ?

Si les cogénérations gaz ne sont sûrement pas « vertes », elles ne sont en tout cas pas à rejeter tant que l'on produira de l'électricité avec des centrales thermoélectriques au charbon avec des pertes en ligne désastreuses.





[1] : Les conditions de rachat sont complexes et varient régulièrement par décret, le plus simple est de se tenir au courant sur le site du ministère de l'industrie et des finances (Lien direct), dédié aux tarifs de rachat de l'électricité.

[2] : Chiffre issu du club cogénération de ATEE (lien direct)

[3] : Un rendement correspond au pourcentage de l'énergie obtenue rapporté à l'énergie fournie. Par exemple lorsqu'on alimente une chaudière avec l'équivalent de 100 kWh de gaz et qu'on obtient 85 kWh de chaleur, le rendement de la chaudière est de 85%

[4] : Source : Site de Jean Marc JANCOVICI (Lien direct) (chiffre issu de l'Ademe dans leur note de 2005 ou 2006).

Trackbacks

Aucun trackback.

Le 16/12/2006

Excusez-moi mais en attendant de trouver une solution, je ferme les trackbacks car il y a vraiment trop de spam.

Je les ouvrirai de nouveau quand j'aurai trouvé une solution.

Commentaires

1. Le mercredi 10 janvier 2007 à 14:51, par selma

bonsoir, j'aimerai bien de m'envoyer s'il y a des documentations concernant tous les types d'une unité de cigénération pour pouvoir continuer ma thèse de magister ; Merci beaucoup de me donner cette chance de vous écrire . à la prochaine...

♣ Pour avoir des renseignements précis et à jour vous pouvez contacter le club cogénération de l'ATEE. => ATEE

2. Le samedi 3 février 2007 à 23:04, par moulhoud

Qui investirait dans de la cogénération pour vendre uniquement du
chauffage?
Il n'y a que les écologistes, les PDG de Vivendi et de Total-Fina, pour
affirmer que la cogénération est écologique.
Qui assurerait les problèmes de sécurité liés à la cogénération ?

♣ A défaut d'être à 100% verte, la coégénration permet de diminuer sa consommation d'énergies fossiles. Ceci étant dit il est possible de faire fonctionner des cogénérations avec des énergies renouvelables donc la porte reste ouverte ...

En tout cas, réduire sa consommation d'énergies fossiles c'est diminuer son "emprunte écologique". Tout les moyens ne sont-ils pas bons ?

En ce qui concerne la question de la sécurité, les cogénérations ne posent pas de problèmes particuliers (pour ce que j'en sais ...).

Richard DETENTE

3. Le samedi 3 février 2007 à 23:08, par tchoutchou

dommage j'aurai tellement aimé les trackbackSSSSSS

♣ Pour les tracksbacks laissez le lien avec le descriptif dans le commentaire

Richard DETENTE

4. Le mardi 3 avril 2007 à 11:19, par Luong

bonjour, je suis actuellement en BTS Fluide Energie et environnement, et ds le cadre de mes études, nous devons mes camarades et moi-même réaliser un dossier portant sur la cogénération. Une partie de ce dossier porte sur l'historique de la cogénération, et il nous est tres difficile de trouver des informations a ce sujet (date de premiere mise en place, pays...) Si ces informations etaient en votre possession, nous vous serions très reconnaissant de nous les communiquer ou a defaut, de nous orienter vers un organisme ou une personne susceptible de nous renseigner.
nous vous remercions par avance pour toute l'aide que vous pourriez nous fournir.

♣ Malheureusement je n'ai pas plus de documentation en ma possession que les liens disponibles sur le site. Par contre lorsque votre dossier sera fini, je vous demanderai volontier de m'en envoyer une copie si cela est possible.

Richard DETENTE

5. Le vendredi 13 avril 2007 à 10:58, par ryom

Bonjour,
étant actuellement en stage, je travaille sur un projet de cogénération pour un supermarché.Malheureusement, je netrouve pas d'infos sur la cogénération froid chaleur qui consiste a prendre la chaleur dégagée pourproduire du froid et la réutiliser pour chauffer les bâtiments.
Merci de me donner des renseignements si vous en avez.

♣ Cette technologie s'appelle aussi "la trigénération" vous trouverez de l'information notamment dans cet article d'énergie plus. Energie plus est d'ailleurs une source à ne pas négliger pour ceux qui font des recherches sur ce type de sujet car ils publient régulièrement des dossiers.

Richard DETENTE

6. Le mardi 5 juin 2007 à 17:18, par serge pavin

Bonjour,
Je suis proprietaire d'un monument classé de 2/3000M2 qu'il faut chauffer en alsace du nord.La cogénération verte m'intéresse basée sur un moteur thermique alimenté par un bio carburant,car je n'ai pas de gaz a proximité.
Qu'en pensez vous?Les puissances chaudiere fuel utilisée par le passé étaient de 250KW pour ne chauffer qu'une partie du chateau.
Si vous pouvez m'aider dans ce domaine merci d'utiliser mon adresse mailBien cordialement Serge PAVIN

7. Le mardi 26 juin 2007 à 10:20, par claire

Bonjour je fais des recherches sur la cogeneration dans le cadre d'un stage pour Air Liquide j'aimerai savoir comment calculer les differents rendements thermiques, electriques, global... Cordialement et merci d'avance
Claire

8. Le mardi 21 août 2007 à 10:44, par eymeric

Bonjour,
Actuellement en stage en Allemagne dans le domaine des énergies renouvelables, je suis tombé sur cette page par hasard en faisant des recherches sur la micro-cogénération.
Je suis surpris par certaines informations données sur cette page.
Tout d'abord, l'impact environnemental de la cogénération: toutes les autres sources que j'ai pu trouvé sur Internet aussi bien en francais qu'en allemand estiment à 30 pourcents la quantité de carburant économisée, et donc autant d'émissions évitées.

♣ Pourriez-vous préciser d'où viennent ces 30% ?
Si vous aviez la source ce serai encore mieux.
Sans cela je ne peux pas émettre un avis.

Ensuite, la rentabilité économique est envisageable et même systématique pour les micro-cogénération dimensionnées pour approvisionner en chaleur les habitations individuelles hébergeant 4-5 personnes. Une condition: l'investissement est réalisé en alternative à une chaudière traditionnelle et non en remplacement (si celle ci n'est pas en fin de vie). A noter que l'investissement est bien supérieur mais que la rentabilité économique est tout de même réelle, en considérant un calcul sur une période de 20 ans.

♣Je veux bien vous croire mais comment faites vous votre calcul ?
Combien coûte le kWh de gaz en allemagne ? Quelle énergie substituez-vous et a quel prix ?
Nous pourrions aborder les problèmes liés à des prévisions à 20 ans après cela.

La micro-cogénération n'est pas ultra subventionnée en Allemagne (prix de revente 12 cent/kWh). Ainsi, contrairement aux conditions pour le photovoltaique (environ 50 cent/kWh selon installation), la consommation directe de la production d'électricité est plus rentable que la revente intégrale.

♣Quel est votre scénario de consommation de l'électricité produite ?
Est-ce que vous stockez l'électricité produite ?
Quels sont les rendements que vous appliquez si vous passez par le stockage ?

♣Bien sûr que vous pouvez concevoir votre installation pour satisfaire les besoins ECS avec un ballon.
Par contre le problème de l'appoint reste le même. Il vous faut une deuxième production de chaleur pour les besoins en chauffage.

A savoir que l'union européenne a un avis extrèmement favorable à la cogénération.
Je pense que l'image donnée de la cogénération par cet article ne correspond pas à la réalité, et j'espère qu'un jour, la France rattrapera son retard considérable en la matière sur l'Allemagne qui est décidement bien plus innovante dans le domaine de l'énergie.
Bien sûr, ceci n'est pas parole d'évangile, et je vous engage à croiser vos sources pour vérifier mes dires, ce qui devrait d'ailleurs être systématique!

♣En attendant, vous ne me fournissez pas assez d'éléments pour pouvoir comprendre votre raisonnement et vous répondre.
De même, votre opinion sur les politiques énergétiques française et allemande n'engage que vous et n'est pas assez factuelle pour susciter une réponse de ma part.

9. Le lundi 8 octobre 2007 à 17:19, par Mick Burton

Bonjour,

si vous chercher des infos sur la cogénération verte, vous pouvez contacter la société belge CogenGREEN (www.cogengreen.com), qui fait des (micro-)cogen verte (huile de colza). Ils ont un représentant en France qui est Innov Energie. Il faut savoir qu'en France, comme il n'y a (quasiment) aucun subside, mettre une cogen à l'huile de colza n'est rentable que si on a l'huile au prix producteur (0,3€/L grand max), ou alors, faut vraiment ne pas avoir d'autre choix, ou se foutre du temps de retour.

10. Le mercredi 10 octobre 2007 à 14:38, par Alex

Bonjour, je suis actuellement en stage pour un fabricant de chaudières, et je travaille sur un projet concernant le potentiel de la cogénération, et surtout de la microcogénération. Je dois faire un tableau comparatif du coûts de toutes les énergies (gaz, éolien, cogé, solaire, ...), avec économies de CO², le tout sur une durée de vie, donc savoir quelle est la rentabilitée de ce système.
Pouvez-vous m'aider svp.
Me contacter par mail, cordialement,
Alex.

11. Le mardi 30 octobre 2007 à 18:56, par fanfitz

bonjour, je suis actuellement en BTS Fluide Energie et environnement, et ds le cadre de mes études, nous devons mes camarades et moi-même réaliser un dossier portant sur la cogénération. Une partie de ce dossier porte sur l'historique de la cogénération, et il nous est tres difficile de trouver des informations a ce sujet (date de premiere mise en place, pays...) ,Comme je l'ai constaté LUONG vous avez demandez cette question et vous lui avait demandé de lui envoyé son dossier alors si vous l'avez encore pouvez-vous m'envoyer si possible soit le dossier de LUONG ou bien une réponse à cette question si vous avez trouvé.
nous vous remercions par avance pour toute l'aide que vous pourriez nous fournir.

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